Immobilier : des solutions pour faire face aux retards relatifs au Covid-19 ? - 31/07/2020

C’est l’ensemble du secteur immobilier qui s’est retrouvé en stand-by durant le confinement. Depuis le déconfinement, les retards de chantiers persistent, notamment avec la mise en place des gestes barrières et de la distanciation sociale. Les particuliers disposent-ils de recours possibles, s’ils font construire ou rénover leur logement ?

Le marché immobilier ne retrouve pas son rythme d’avant la crise sanitaire. Certains acteurs de l’immobilier précisent notamment que leur activité ne peut être supérieure à 50 %, par rapport aux contraintes sanitaires qui leur sont imposées. C’est pourquoi certains chantiers, même ceux proches d’être terminés, n’ont pas de date de livraison formelle. Parce que souvent, même si les constructeurs arrivent à terminer leurs travaux, les prestataires, de raccordement électrique par exemple, ne peuvent pas toujours intervenir

Ces retards peuvent alors entraîner des surcoûts. Ainsi, des travaux de construction ou de rénovation entamés avant le confinement peuvent coûter jusqu’à 22% plus cher. Chaque maître d’ouvrage pourra accepter ou non ce surcoût, le devis initial faisant foi.

En cas de retard de livraison, il pourrait être possible de demander des indemnités de retard. Attention, un devis d’artisan ne mentionne pas toujours de date de fin de travaux. Mais en cas de construction via un constructeur, le CCMI prévoit généralement ce type de désagréments. Si jamais le professionnel fait faillite, il existe la garantie financière d’achèvement dans le CCMI. En revanche, s’il s’agit d’un artisan, un recours en justice peut être envisagé, mais sans garantie de succès.